Monétarisation des biens, services et impacts environnementaux

La troisième édition du séminaire sur la monétarisation des biens et services environnementaux s’est tenue le 13 décembre 2012 à la Défense, à l’initiative de la sous-direction de l’économie des ressources naturelles et des risques.

Près de 150 personnes étaient présentes, issues des administrations, des établissements publics, de centres de recherche, ou encore de grandes entreprises ou de cabinets d’études.

A travers une quinzaine d’interventions, ce séminaire a examiné la question de l’utilisation des valeurs issues des méthodes de monétarisation dans les politiques publiques et les décisions des acteurs privés.

La monétarisation des externalités environnementales pour la comparaison des coûts et des bénéfices d’un projet est une pratique bien connue, mais la commission Quinet, qui remettra prochainement son rapport, a proposé plusieurs améliorations substantielles. L’éco-organisme COREPILE a quant à lui montré comment utiliser la monétarisation des impacts environnementaux des différentes piles pour moduler les niveaux de l’éco-contribution dues par les producteurs. Les exemples de Veolia, d’EDF ou des assureurs montrent que les acteurs privés s’emparent également de ces outils. Ces méthodes permettent donc de mieux intégrer les coûts environnementaux dans les choix des acteurs, mais elles doivent gagner en lisibilité et en robustesse pour que les décideurs se les approprient, comme l’a souligné en conclusion Michel Badré, président de l’Autorité environnementale.

Session 1 : L’évaluation économique des services écosystèmiques

Session 2 : Calcul socio-économique et décision publique

Session 3 : Evaluation et instruments économiques

Session 4 : Limites et complémentarités de l’évaluation économique

Author: Redaction