Cette opération de grande envergure vise à informer et sensibiliser les chefs d’entreprise et les porteurs de projet aux opportunités offertes par la cession et la reprise d’entreprises, véritables enjeux pour l’emploi et le dynamisme des territoires.
Chaque année, plus de 100 000 entreprises sont susceptibles d’être transmises mais seules 60 000 le sont réellement. Ce constat est à l’origine de la campagne nationale de communication en faveur de la transmission-reprise lancée par Martine Pinville, secrétaire d’Etat chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire, le 5 octobre, lors du salon SME, destiné aux entrepreneurs. Cette opération a pour but d’informer et de sensibiliser les cédants et repreneurs potentiels. Il s’agit d’inciter les chefs d’entreprise qui envisagent de cesser leur activité à anticiper cette échéance, mais aussi de changer le regard des porteurs de projets sur la reprise, souvent délaissée au profit de la création.
Enjeu important pour l’emploi
La progression du nombre de transmissions et de reprises, notamment des très petites entreprises (TPE), est un enjeu important pour l’emploi et pour réduire la fracture entre les territoires.
Martine Pinville
« Les petites entreprises sont importantes pour l’économie. En matière de transmission-reprise, il faut « renverser la vapeur » : transmettre son entreprise doit devenir un réflexe. Avec cette campagne, nous voulons sensibiliser les dirigeants aux enjeux de la transmission, et à la nécessité d’anticiper ce processus. »
Une semaine de la transmission-reprise en novembre
Initiée dès fin 2015 à la suite de la remise du rapport de la députée Fanny Dombre-Coste [PDF – 4 Mo], une démarche partenariale entre acteurs publics et privés a permis de mettre en place cette campagne. Elle s’appuie sur différents outils : affiches, dépliants mais aussi un site Internet dédié. S’ajoutera également un temps fort : une « semaine » de la transmission-reprise, du 14 au 27 novembre prochain.
