Avec la « Macron Shipping Company » (ci-après M.S.C.), Jupiter et son secrétaire, Neptune, nouveau Dieu de la mer, naviguent en pères peinards. En réalité, c’est nous qu’ils promènent. Il suffit, pour s’en convaincre, d’observer leurs circonvolutions cérébrales dans la gravissime affaire Benalla, en passant par le parjure d’un Préfet de Police, en poursuivant par la disparition d’un coffre fort sous scellés, pour finir provisoirement (les mauvaises choses n’ayant en principe pas de fin) par l’affairisme familial du Secrétaire Général de l’Élysée. Les Français peuvent toujours ramer, se faire égorger, les migrants se noyer, ils se heurtent à l’arrogant copinage d’une sorte de « club-service Élyséen », qui serait en réalité, en dehors de toute forme d’idéologie, plus préoccupé d’intérêts particuliers que de l’intérêt général. Les membres de cette association, qui apparaît de plus en plus être à caractère lucratif, sont eux mêmes étonnés de se trouver à un poste politique aussi important. Il est vrai qu’ils ne sont là, élus ou désignés, que par le fait de la déliquescence du système antérieur dit de « l’alternance droite /gauche » et un taux très élevé d’abstentions. L’aubaine. Ils n’occupent donc pas ces fonctions au regard de leurs compétences, mais semble-t-il au regard de courants d’affaires, de réseaux, de relations administratives et commerciales antérieures, de pratiques les ayant indéfectiblement liés financièrement dans cette sorte de monde parallèle de décideurs qui pratiquent régulièrement la technique du « renvoi d’ascenseur », le monte-charge de la corruption, de la prise illégale d’intérêts et du favoritisme…. et du reste. Au delà de ces comportements qui posent le problème de l’intégrité morale, voire à présent matérielle de nos dirigeants, force est de constater que l’Élysée prend l’eau de toutes parts. Voila qui ne semble pas préoccuper outre mesure notre bande d’ectoplasmiques joyeux drilles, qui n’en reviennent toujours pas d’avoir pu embarquer sur la « M.S.C », supposée battre pavillon… Français, quand ils pensaient être sous la protection habituelle d’un pavillon de complaisance. En cette période de mensonges, feront-ils aussi mentir Brassens qui pensait que les copains d’abord n’étaient pas « des enfants d’salauds » ? Thierry Giorgio Délégué National à la Justice Rendue au nom du peuple Français