L’immobilier commercial qui résiste et celui qui souffre selon le bilan Cushman & Wakefield

Les difficultés économiques poussent les enseignes à rationaliser leur réseau au détriment des magasins les moins performants. Ce qui ne fait qu’accentuer la polarisation du marché français de l’immobilier de commerces. La prime aux emplacements numéro un. Spécialement dans les grandes artères du luxe de la Capitale dont la valeur locative augmente. De même, les ouvertures se focalisent de plus en plus sur les centres commerciaux de grande taille (plus de 20 000 m²) et la consolidation de grands sites commerciaux existants. A l’inverse on voit fléchir les inaugurations de parcs d’activités commerciales. Spécialement dans certaines périphéries où les mètres carrés neufs s’additionnant à ceux des «boites» existantes crée de fait un état de saturation. Difficultés aussi pour tous les sites secondaires souffrant de la désaffection et des arbitrages des enseignes. Auxquels les prochains mois seront plus que jamais défavorables, au point d’aggraver encore leur taux de vacance.

 

Author: Redaction