La liberté d’expression et d’opinion, dans le respect des lois qui protègent les personnes, est le socle de toute démocratie et d’une société de liberté. Dans une interview au Figaro Vox, l’avocat François Sureau dénonce son sacrifice, dans l’indifférence générale. Voici une information, édifiante et inquiétante, qu’il faut répandre et faire connaître le plus largement possible:
La commission des lois de l’Assemblée doit examiner mercredi une proposition de loi «visant à lutter contre la haine sur Internet» défendue par une députée LREM de Paris. Le texte entend transférer aux opérateurs de plateformes en ligne la responsabilité de supprimer les contenus estimés haineux dès lors qu’ils leur ont été signalés, sous peine de lourdes sanctions financières. Si le but affiché par la proposition de loi est louable, elle risque de provoquer censure et autocensure sur tous les sujets de société qui font polémique, s’inquiète l’écrivain et avocat François Sureau, ardent défenseur des libertés publiques, et auteur, en particulier, de Pour la liberté. Répondre au terrorisme par la raison (Tallandier, 2017). La liberté d’expression et d’opinion, principes à valeur constitutionnelle, sont menacées par cette proposition de loi et, plus généralement, sacrifiées par notre époque, déplore François Sureau.