LETTRE OUVERTE AUX FRONTISTES et AUX FRANÇAIS
Bernard Monot
Député français au Parlement Européen
31 Mai 2018
Chers Compatriotes,
Mes Chers Amis,
Après une longue réflexion, je vous annonce mon départ du Front National.
Cette décision est douloureuse pour moi car j’y laisse d’excellents camarades et aussi le souvenir de nombreuses actions politiques.
Comme Député français au Parlement Européen, j’ai toujours défendu l’intérêt de notre pays et des Français. Je milite au FN depuis 1979, année de ma prise de conscience politique. Aussi ne comptez pas sur moi pour renier mes engagements passés ni les compagnons de route qui m’ont accompagné dans tant de combats pour la France.
J’ai toujours eu au cœur cette sensibilité pour la défense de la patrie, par valeur et tradition familiale. Mes deux grands-pères ont participé à la Première Guerre mondiale puis mon père a été un engagé volontaire dès 1940 dans la 1ere Armée française et d’Afrique pour participer à la libération de la France et enfin mon oncle fut mobilisé durant les événements terroristes islamiques en Algérie. Je suis donc issu d’une famille qui, après la perte de l’Algérie française, connaît le prix du combat pour sa Patrie.
À mon modeste niveau, j’ai débuté il y a 38 ans au sein de la fédération des Alpes Maritimes à Nice, d’abord comme jeune sympathisant, puis adhérent et enfin élu. Mon but était déjà de sauver la France du magma mondialiste et surtout notre identité nationale !
Tout au long de ma vie, j’ai navigué, bord à bord, avec le Front National que j’ai accompagné et servi fidèlement.
Alors que la marque politique Front National va disparaître dans les jours à venir, je le quitte avec d’autant plus de tristesse. Ma ferveur patriotique pour la France est non seulement intacte, mais encore plus ardente que jamais.
Le plus important désormais est de poursuivre l’indispensable combat pour l’indépendance nationale de notre pays menacé par un grave et réel danger de disparition. Les principaux risques contre les intérêts vitaux de la France viennent de l’Union Européenne fédéraliste, de la BCE et de leurs affidés, la fausse élite française au pouvoir.
Le champ de bataille est donc essentiellement à Bruxelles et Francfort.
En politique comme en économie, ma culture d’entreprise et mon pragmatisme professionnel font que je privilégie les résultats et l’efficacité, avant tout.
Aussi, afin de poursuivre ce combat patriotique pour notre indépendance nationale en Europe, je fais le choix de rejoindre Debout La France.
Son Président, Nicolas Dupont-Aignan, incarne aujourd’hui le meilleur espoir de former une large alliance nationale des forces « euro-critiques » et « euro-réformistes » françaises, contre la cause mondialiste et le fédéralisme européen destructeur des Nations.
Nicolas Dupont-Aignan représente pour moi l’alternative la plus crédible au système Macron : d’une part pour ses engagements politiques très cohérents depuis plus de 20 ans, et d’autre part pour son courage.
Le courage politique de Nicolas Dupont-Aignan s’est exprimé à de nombreuses reprises.
En quittant l’UMP en 2007 avant même la forfaiture du traité de Lisbonne et, surtout, en soutenant Marine Le Pen au 2e tour des élections présidentielles de 2017. Ces actes forts sont ceux d’un homme d’État. Ses qualités humaines, sa légitimité populaire, ses compétences ne peuvent qu’inspirer respect, confiance et enthousiasme.
C’est donc aux côtés de Nicolas Dupont-Aignan en France, et au sein du principal groupe politique européen euro-critique « Europe de la Liberté et de la Démocratie Directe » au Parlement Européen que j’ai décidé de consacrer mon expérience professionnelle, politique et ma connaissance des institutions européennes, au service de la cause nationale.
Chacun d’entre nous, dans la mesure de ses possibilités, a le devoir de contribuer à cette future alliance nationale, à ce rassemblement de toutes les forces conservatrices françaises.
Pour nos enfants, pour notre patrie, l’heure est venue, comme en Italie et en Autriche, d’arriver au pouvoir et de gouverner démocratiquement et véritablement dans l’intérêt général de tous les français. Mes Chers Amis, face aux périls terribles qui menacent notre civilisation européenne, le temps nous est compté. Notre passion, notre énergie et notre travail feront le succès de la France.
Je quitte aujourd’hui le Front National non pas pour diviser mais pour rassembler très largement tous les Amoureux de la France pour qu’enfin, nos convictions arrivent au pouvoir.
Je sais que vous comprendrez ma décision car ma seule ambition est de redonner un nouvel espoir politique et ouvrir le chemin de la victoire pour que vive la France !
Bernard Monot
Défenseur convaincu de la libre entreprise, Bernard Monot défend les principes de l’économie de marché protégée et régulée raisonnablement dans le cadre d’un Etat de droit, compétent, qui maîtrise les risques systémiques extérieurs, pour l’intérêt général et le bien commun des citoyens. Il est opposé aux idéologies, tant ultra libérales qu’anticapitalistes, qui dans les deux cas visent à annihiler complètement le rôle de la nation et de ses frontières, au profit de groupes d’intérêts privés supranationaux.
Bernard Monot est en particulier l’adversaire des politiques économiques issues des idées de l’école de Chicago, dont l’application est destructrice des richesses nationales et sont remises en cause par les crises à répétition depuis les années 1970. Au contraire, Bernard Monot soutient un dispositif national d’entreprises stratégiques et une supervision du système bancaire privé par un Etat régulateur.
Au sein du Parlement Européen et de la commission ECON, Bernard Monot est aux premières
loges pour animer l’opposition européenne contre les initiatives de la commission de Bruxelles et de la BCE, qu’il juge dévastatrices pour l’économie, l’emploi et la souveraineté nationale. C’est notamment le cas sur la gouvernance actuelle de la zone euro et «l’union bancaire», destinée à couper les soutiens réciproques entre un Etat et ses banques et à faire payer la facture aux déposants et épargnants, ou encore sur les projets de désarmement commercial unilatéral de l’UE, vis-à-vis notamment des Etats-Unis.Bernard Monot contribue aussi activement aux tentatives de mettre fin à l’hémorragie fiscale systémique par les multinationales, notamment américaines du numérique, due aux règles européennes actuelles du marché unique et qui représente depuis près de 15 ans, un manque à gagner pour les finances publiques françaises de plusieurs % de PIB par an.
C’est le constat d’une situation économique et sociale française de plus en plus catastrophique qui a conduit Bernard Monot à s’engager pleinement dans la vie publique de son pays, avec l’objectif de redonner espoir à ses compatriotes dans le redressement de la France, le retour au plein emploi et la prospérité économique par une indépendance retrouvée.
