La testostérone et ses dérivés pourraient constituer un traitement efficace contre les maladies de la myéline telles que la sclérose en plaques. C’est ce que montrent les travaux réalisés par des chercheurs du Laboratoire d’imagerie et de neurosciences cognitives (CNRS/Université de Strasbourg), en collaboration notamment avec l’unité « Neuroprotection et neurorégénération : molécules neuroactives de petite taille » (Inserm/Université Paris-Sud). La myéline compose les gaines qui protègent les fibres nerveuses et permettent d’augmenter la vitesse de l’influx nerveux. Un déficit dans la production de la myéline ou bien sa destruction conduit à de graves maladies pour lesquelles il n’existe actuellement aucun traitement curatif. Les chercheurs viennent de montrer, chez des souris dont les fibres nerveuses du cerveau ont été démyélinisées, que la testostérone et une molécule analogue de synthèse induisent la régénération des oligodendrocytes, les cellules responsables de la myélinisation et stimulent la remyélinisation. Ces travaux viennent d’être publiés dans la revue .