Les gorges du Gardon, le pont du Gard et les garrigues nîmoises, site classé en 2013 (Gard)

Par décret du 23 août 2013 publié au Journal Officiel du 25 août 2013 a été classé parmi les sites des départements du Gard l’ensemble formé par les gorges du Gardon, le pont du Gard et les garrigues nîmoises, sur le territoire des communes de Cabrières, Castillon-du-Gard, Collias, Dions, Lédenon, Poulx, Remoulins, Saint-Bonnet-du-Gard, Sainte-Anastasie, Sanilhac-Sagriès et Vers-Pont-du-Gard.

Superficie : 7 760 hectares
Critère de classement : pittoresque et historique

Ce classement englobe deux sites classés, le site des Gorges du Gardon et le site du pont du Gard et ses abords et l’extension qu’il réalise permet de mieux prendre en compte les composantes paysagères de l’écrin du site, notamment les croupes calcaires couvertes de garrigue qui encadrent les gorges, les îlots agricoles qu’elles enserrent et les plaines bordières qui les relient aux villages en périphérie. Au nord et au sud, le nouveau périmètre étend la protection aux plateaux dominant les gorges du Gardon où ce dernier a taillé dans le plateau un sinueux canyon de plus de cent mètres de profondeur ; à l’ouest et à l’est, il complète le dispositif de protection à l’entrée et au débouché des gorges.

Le nouveau site forme un ensemble cohérent de paysages remarquables marqués par l’eau et une géologie singulière où s’articulent gorges, falaises, méandres, gouffres, grottes, plateaux, combes et piémonts. Des plateaux, se perçoit l’immensité de la garrigue et s’offrent les vues les plus saisissantes sur les gorges, les plaines et les panoramas lointains. Les plaines cultivées se heurtent au massif, tandis que les exploitations agricoles s’étagent en terrasse sur le bas des pentes.

Cette organisation complexe offre des ambiances contrastées et participent à la richesse écologique du site tant au niveau de sa faune (aigle de Bonelli, vautour Percnoptère, circaète Jean-le-Blanc…) que de sa végétation (forêts de chêne vert de basse altitude, forêts-galeries à saule blanc et à peupliers blancs, pelouses ouest-méditerranéennes à Brachypode rameux et Aphyllante de Montpellier).

Il en résulte un espace protégé plus vaste, plus riche et plus complexe dans ses composantes paysagères, mais également mieux connecté à son territoire écrin, tout en offrant une échelle de territoire plus adaptée à sa gestion.

Author: Redaction