Les félicitations et la réflexion de Bubi

Hola!

Beaucoup de grains par ici, sans pluie mais avec un vent qui tourne, je suis content d’avancer vers le Nord à bonnes vitesse, à 5 ou à 345 degrés selon les variations… C’est-à-dire à chaque fois 5 degrés en plus.

La situation météo des prochains jours est un peu floue mais pour le moment, je crois que je ne pourrai pas longer l’anticyclone qui se forme à l’ouest du Cap Finisterre. Je dvais donc devoir passer een dessous, comme les autres. J’espère que les vents vont se stabiliser à l’est pour pouvoir continuer direction Nord et que ces zones sans vent, toujours sur les fichiers météo, vont disparaître.

Toutes mes sincères félicitations à Alex pour sa brillante course et sa performance. J’aimerais féliciteraussi  toute son équipe pour leur travail de préparation et l’excellente mise au point du bateau.

J’aimerais en profiter pour dire que la place d’Alex sur ce podium est une preuve de plus que la classe IMOCA doit rester inchangée après avoir examiné certains points spécifiques visant à réduire les coûts et augmenter la fiabilité et la sécurité. L’IMOCA ne peut pas revenir à des bateaux monotypes. Pour cela, nous avons la classe 40, ceux de la Volvo, les MOD……

Un bateau à l’eau depuis 7 ans, avec 3 tours du monde et plusieurs transatlantiques au compteur qui arrive deux jours après les leaders, et décroche sa place sur le podium… Je ne crois pas que nous aurions cette égalité en monotypie, ni cette rentabilité.

C’est mieux d’améliorer ce que nous avons avec la classe IMOCA, l’unique classe qui autorise des bateaux différents sous la même règle et qui donne à tous l’opportunité de créer de nouveaux systèmes.

Les outriggers, les dérives, les quilles pendulaires, les mâtsailes ou comme nous, ACCIONA, qui sommes les premiers à faire un tour du monde sans utiliser de gasoil… Toutes  ces idées sont sorties de la Classe IMOCA et ont servi à contribuer au développement de l’industrie nautique compétitive en général. Faire de l’IMOCA une monotypie, c’est revenir en arrière. C’est ce que le Vendée Globe 2012 a démontré.

Author: Skipper