(chronique parue dans L'Usine Nouvelle du 26 septembre 2013)
Un gouvernement peut-il d’un seul coup prendre une décision conduisant à détruire 15 000 emplois ? La logique, bien sûr, voudrait que non, surtout sur la fiévreuse rive sud de la Méditerranée. C’est pourtant ce qui vient d’arriver au Maroc. Cette décision casse-cou, c’est l’augmentation du prix des carburants de 8%, promulguée la semaine passée par Abdelilah Benkirane, le Premier ministre et leader du parti islamiste modéré PJD. Quant aux pertes d’emploi, ce sont celles qui résulteront en 2014 de cette hausse de prix, selon le Haut-Commissariat au plan. La raison derrière cette mesure choc qui, […]