La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale est passée au stade suivant dans ses menaces de censure : elle donne désormais un ultimatum au Premier Ministre. En effet, nos confrères du Figaro relataient ce jeudi soir que Marine Le Pen donne «jusqu’à lundi» pour répondre aux «quatre lignes rouges» du RN.
Parmi les revendications du RN, la revalorisation des pensions de tous les retraités au 1er janvier, ou bien l’annulation des déremboursements de médicaments.
Mais ce qui énerve le plus l’ancienne finaliste à l’élection présidentielle, c’est que lorsque Michel Barnier – qui l’a rencontrée en tête-à-tête lundi – fait un pas vers les demandes du RN, il s’empresse de dire que « ce n’est pas une concession au RN » !
Citée par Le Figaro, Marine Le Pen précise :
«L’attachement à dire que cela n’est pas une concession au RN me pose un problème démocratique. Ils veulent nos voix et pas nos têtes, cela fait quarante ans que l’on vit cela», peste-t-elle. Puis d’envoyer au premier ministre un dernier avertissement : «Tout faire pour ne pas dire qu’il respecte les électeurs du RN, c’est le meilleur moyen pour que nos électeurs continuent de nous demander la censure.»
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