C’est fidèle à ses habitudes de franc-tireur au sein de l’Union européenne que le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a déroulé le tapis rouge à Vladimir Poutine, la semaine dernière, dans l’immense parlement néogothique au bord du Danube, à Budapest. L’intérêt de cette rencontre était, pour le maître du Kremlin (et du destin de l’Ukraine), de prouver qu’il gardait des amis en Europe. Et pour le leader hongrois, régulièrement pointé du doigt par ses pairs européens pour ses pulsions autocratiques, de montrer que le destin de son pays n’était pas seulement lié au club bruxellois. Cette première visite bilatérale du président russe dans l’un des 28 États membres depuis […]