"De tout temps, l’industrie européenne a transformé les contraintes en opportunités. La bauxaline découle de la même démarche", explique Laurent Poizat, chef de projet chez Alteo. Situé à Gardanne (Bouches-du-Rhône), le producteur d’alumines de spécialité valorise ses résidus de bauxite (310 000 tonnes par an), souvent qualifiés de boues rouges. Il obtient ainsi de la bauxaline, via un procédé de déshydratation des résidus de bauxite : le filtre-presse. La bauxaline sert de sous-couche pour l’aménagement de routes ou de couverture dans les centres d’enfouissement de déchets. Alteo en a vendu 100 000 tonnes certaines années, 85 000 en 2011, et seulement 20 000 en 2012 à cause […]