Le paradoxe du pouvoir

Bien sûr nous espérons tous des jours meilleurs pour la France et pour l’humanité. Nous espérons que cette guerre débile et absurde entre la Russie et l’Ukraine, une des guerres les plus imbéciles de l’histoire, qui anéantit des vies et fait la ruine des deux pays, l’un comme l’autre, et de l’Europe dans son ensemble, prendra fin dans les mois qui viennent. Nous avons même le droit de rêver, pour nos sœurs et nos frères slaves, l’avènement de la liberté et de la démocratie qu’ils n’ont (presque) jamais connues et au-delà l’émergence d’une Europe de civilisation, de l’Atlantique à l’Oural dont parlait le Général. Le droit de rêver ne figure pas dans la Déclaration de 1789, mais il est pourtant l’une des libertés les plus fondamentales. A quoi bon la vie sans lui? Nous espérons tous la victoire des Iraniennes au nom de la liberté de ne pas porter le voile islamique, la chute de l’immonde théocratie islamo-fasciste – qui a longtemps enthousiasmé nos brillants intellectuels gauchistes, après Mao et Pol Pot. Pourquoi ne pas y croire? Et puis, nous espérons que malgré les tentatives multiples (et infructueuses) de réinstiller la peur panique à propos de nouveaux variants dans l’objectif de rétablir l’ordre covidesque, le cauchemar de la crise sanitaire est bel et bien derrière nous. Et qu’ainsi, le monde qui vient sera peut-être un peu plus heureux que celui qui meurt. Mais il faut bien comprendre une chose: si la paix et la tranquillité font le bonheur des peuple, elle font aussi le malheur des mauvais dirigeants politiques. Ceux-ci prospèrent dans la peur et le chagrin qui leur permettent de gesticuler, fanfaronner, donner des coups de menton, de se présenter en chefs de guerre – ou dictateurs au sens romain du terme. Le crise est leur élément vital, leur raison d’être. C’est pourquoi ils ne font rien de sincère qui aille dans le sens de l’accalmie durable et du bonheur collectif. Dans leur besace, ils ont mille idées en attente pour raviver l’incendie sous une forme ou sous une autre – chefs de guerre.

MT

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Author: Redaction