Après les billets de 5, 10 et 20 euros, c’est au tour des 50 euros de s’offrir une nouvelle jeunesse. A partir de mardi 4 avril 2017, ils feront leur apparition dans les dix-neuf pays de la zone euro. Au total, 6,5 milliards de coupures ont été fabriquées, dont un milliard par ses deux sites auvernats : l’imprimerie de la Banque de France à Chamalières, près de Clermont-Ferrand, et sa papeterie à Vic-le-Comte (Puy-de-Dôme).
Très ressemblant avec la précédente version en circulation depuis 2002, cette nouvelle édition est censée être plus difficile à falsifier. « Si on veut garder une longueur d’avance sur les contrefacteurs, il faut à minima renouveler nos billets une fois tous les dix ans« , explique-t-on à la Banque de France, qui insiste sur les nouveaux atouts technologiques du billet ocre. « Tout d’abord, le chiffre « 50 », baptisé le « nombre émeraude », change de couleur quand on l’incline. Il est imprimé avec une encre de couleur spécifique
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