Le Dialogue de Petersberg est une initiative lancée en 2010, au lendemain de la Conférence de Copenhague, par Mme Merkel, afin de contribuer à la réussite des négociations sur le climat. Cette année, le segment politique du cinquième Dialogue de Petersberg « Faire face à l’urgence – Accroître nos contributions », sera ouvert par la chancelière Angela Merkel, et le président péruvien Ollanta Humala, qui prépare la COP20 de Lima en décembre. La ministre Ségolène Royal représente la France
Le thème de ce Dialogue de Petersberg est « Faire face à l’urgence – Accroître nos contributions », en référence à la nécessité d’augmenter le niveau d’ambition des « contributions nationales » en matière de maîtrise des émissions de gaz à effet de serre, afin de limiter la hausse de la température moyenne mondiale à moins de 2°C (objectif « 2°C »).
Cet exercice, limité à une trentaine de pays reconnus comme principaux acteurs de la négociation (grands émetteurs, pays influents, ou présidents des groupes de négociation), vise à faciliter, sur un mode informel, le travail engagé par les présidences successives des Conférences de Parties (COP), afin de bâtir une confiance mutuelle et un élan politique dans les négociations onusiennes sur le climat. Outre les Etats-Unis, représentés par l’envoyé spécial de la Maison blanche, une dizaine de pays du G77 doivent être représentés au niveau ministériel, dont des acteurs majeurs comme la Chine, l’Inde et l’Afrique du Sud. La commissaire européenne et des ministres européens seront également présents, notamment la Pologne.
L’ordre du jour prévoit quatre temps d’échanges entre les ministres, sur les sujets suivants :
1. Les éléments de l’accord de 2015 sur le climat.
2. Les contributions nationales à fournir par chaque pays à l’accord de 2015
3. Le relèvement de l’ambition pré 2020.
4. Les résultats attendus à Lima.
