Vous pensiez encore vivre en démocratie, même « représentative » ? Détrompez-vous !
Le Conseil constitutionnel, drapé dans sa fameuse « sagesse », a censuré toutes les mesures anti-immigration de la loi dite « immigration ». Autrement dit, deux anciens premiers ministres, tous deux de sinistre mémoire, ont décidé, contre la représentation nationale – assemblée et sénat – de vider de sa substance une loi votée par les deux chambres.
Il y a deux manières de réagir à cette affaire.
On peut, comme le feront les frileux constitutionnalistes, trouver tout ça normal, et se féliciter du « garde-fou » que constituent les « sages » de la galerie Montpensier.
Ou bien on peut mettre appeler cette décision par son vrai nom : c’est un coup d’État. Lorsque quelques juges qui ne sont pas issus du processus démocratique jettent à la poubelle une loi votée par les représentants du peuple, comment ne pas voir que la démocratie n’est plus rien d’autre qu’un mot vide ? Comment croire encore en ces institutions, comment encore jouer le jeu de cette ripoublique des coquins ?
Souvenons-nous du referendum de 2005. La France avait voté « non ». Sarkozy le transforma en un « oui ». Ce fut la Grande Trahison, qui signa le commencement de la Grande Défiance : le peuple avait compris que l’exécutif était prêt à tout pour annuler son vote lorsqu’il ne votait pas comme prévu.
Hier, l’opération Fabius-Juppé commanditée par Macron a encore un peu plus creusé le gouffre entre le peuple de France et l’exécutif. La fracture est tellement profonde que parfois il en échappe du magma en fusion. C’est ce qu’on appelle Les Gilets Jaunes, ou aujourd’hui les Agriculteurs en colère…
Hier, la lame qui est venue se planter dans le pacte démocratique pour le déchirer était tenue par Alain Juppé et Laurent Fabius. Il faut avouer que de leur part, rien de tout ceci ne peut nous étonner.
Mais la vraie, la seule question qui compte, est celle-ci : combien de temps encore le valeureux peuple de France acceptera-t-il de se faire cracher dessus ?
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