La victoire de Palmyre

Palmyre-reprise-des-mains-de-DaechCette nuit, l’armée syrienne, épaulée par les forces russes, a repris la ville de Palmyre aux tortionnaires de daesh. Autour de cette victoire flotte une vague réminiscence de Stalingrad. Nous n’oublierons jamais les atrocités de « l’Etat islamique »: le génocide des chrétiens et des Yazidis, l’extermination de villageois, les prisonniers de guerre atrocement martyrisés, les femmes réduites à l’esclavage avant d’être égorgées, l’anéantissement des merveilles de la civilisations, Paris et Bruxelles ensanglantées… Les occasions de crier victoire dans le monde actuel se font rares. Aujourd’hui, en ce jour de Pâques, de résurrection pour les chrétiens, nous devons dire un grand merci aux Syriens, merci aux Russes qui risquent leur vie et sauvent l’honneur de l’humanité. Il est rare que l’émotion d’une victoire nous étreigne. Mais honte à la vieille Europe, lâche, indécise, impuissante,  honte à la vieille Europe absente de cette victoire et honte à ses dirigeants dans leur ensemble, les mêmes qu’en 1936 et 1940: ils n’ont pas changé d’un iota, les Chamberlain et Daladier ont essaimé, indécis, vautrés dans l’indifférence, l’aveuglement et la bêtise, la bêtise surtout, prêts à toutes les compromissions avec le mal absolu, à tous les abandons, par bêtise – ah le bêtise humaine –  et par lâcheté, comme jadis, comme dans les années 1930. Merci aux soldats russes et syriens, à nos sauveurs, merci à vous, merci à ceux qui sauvent aujourd’hui l’honneur de l’humanité.

Maxime TANDONNET

Author: Redaction