La bataille fait rage entre MyFerryLink et DFDS, deux des trois armements (aux côtés du britannique P&O) opérant sur le détroit du Pas-de-Calais. Le ton vient de monter d’un cran à l’occasion de l’audience en appel devant la Central Administrative Court de Londres, qui doit juger de la légalité du jugement de l’autorité de la concurrence britannique (CMA). Pour mémoire, cette dernière a estimé, par deux fois, qu’il existait un risque monopolistique sur la ligne Calais-Douvres en raison du lien entre MyFerryLink et Eurotunnel, qui possède sa flotte.