Si les cellules souches sont en première ligne des thérapies porteuses d’espoir, les effets bénéfiques de la médecine régénérative pourraient davantage provenir de vésicules extracellulaires, aussi anciennement surnommées « poussière cellulaire ». Une équipe de chercheurs du CNRS, de l’AP-HP, de l’Inserm et des universités Paris Descartes et Paris Diderot ont testé pour la première fois ces vésicules chez un modèle porcin pour le traitement de fistules digestives post-chirurgicales. Leurs résultats dont le taux de réussite s’élève à 100% sont publiés le 23 octobre 2018 dans la revue et permettent d’envisager dans le futur des tests chez l’humain ainsi que d’élargir le champ des applications.