Des chercheurs de l'Institut de physique du globe de Paris (CNRS/IPGP/Université Paris Diderot) ont apporté, pour la première fois, la preuve chimique de la présence de soufre dans le noyau de la Terre. Ils ont déterminé la composition du noyau terrestre, inaccessible aux scientifiques, en analysant les isotopes du cuivre de différentes roches de la croûte et du manteau terrestre et en les comparants avec la composition chimique de météorites, témoins de la formation de la Terre. Leur méthodologie, présentée dans le 17 juin 2015 sera, de plus, adaptable à tous types d'environnements et même à d'autres planètes.