Une équipe de recherche internationale dont un chercheur CNRS du laboratoire Écologie et dynamique des systèmes anthropisés (CNRS / Université de Picardie Jules Verne) a observé une accélération de l’augmentation de la biodiversité au niveau des sommets européens. Il s’agit d’un nouvel indicateur de « la grande accélération » – cette inflation de plus en plus rapide de différents paramètres à travers le monde (recul des glaciers, blanchiment des coraux, etc.) observée ces dernières années en réponse au réchauffement climatique. Les écosystèmes montagnards pourraient ainsi être fortement perturbés à l’avenir. Ces résultats sont publiés dans la revue le 4 avril 2018.