Les méga-séismes (de magnitude supérieure à 8,5) se produisent très majoritairement sur les failles de subduction, là où une plaque tectonique passe sous une autre plaque. Mais ils ne semblent pas se produire avec la même probabilité tout le long de ces zones. Dans une étude publiée le 25 novembre 2016 dans la revue Science, des chercheurs de l'Université d'Oregon et du laboratoire Géoazur (CNRS/Université Nice Sophia Antipolis/ Observatoire de la Côte d'Azur/IRD) montrent que les méga-séismes se produisent avant tout sur les failles de subduction les plus planes. Ainsi, les Philippines, les Salomon et Vanuatu seraient peu propices aux méga-séismes, contrairement à l'Amérique du Sud, à l'Indonésie ou au Japon par exemple. La découverte de ce nouvel indicateur devrait donc rendre plus pertinentes la surveillance et la prévention du risque sismique et du risque de tsunami.