L’administration française sous la férule des technocrates qui ont pris le pouvoir est effectivement dans la ligne et tradition soviétiques.
« Bureaucrates du monde entier, unissez-vous ! », telle est la réalité ! La démonstration, sur la base de dossiers bien connus des élus et des Français, vaut mieux que de longs discours.
La loi SRU et celles qui suivent, lois Duflot et ELAN, sont de petits chefs-d’œuvre idéologiques
Ces lois exigent que toutes les communes de France et de Navarre – ou presque – aient 25 % de logements sociaux, quelles que soient les contraintes locales, absence de terrains à bâtir ou autres. A défaut, les contribuables devront payer des amendes, un véritable racket de l’État qui a ainsi transféré aux communes ses obligations de bâtir.
Le summum de ces lois absurdes, au-delà des contraintes matérielles et financières, est en fait la philosophie politique qu’elles sous-tendent : au nom de quoi des Français doivent vivre dans des logements sociaux, de manière assistée ? Où est la politique des revenus de la Nation pour permettre à nos concitoyens de bénéficier de revenus suffisants pour se loger ?
Bien pire, ce système est géré par une flotte de fonctionnaires au ministère des affaires sociales qui défendent mordicus ce système aliénant qui justifie leur existence ; la boucle est bouclée !
Sans oublier les centaines de milliers de logements vides en province qui n’attendent qu’à être réhabilités pour accueillir des familles pourvu qu’on incite les entreprises à s’y installer : où est l’aménagement du territoire ?
Fiscalité, juste un peu orientée à la mode soviétique !
Savez-vous que depuis l’abolition de la taxe d’habitation par le Grand Timonier, les ressources des collectivités locales (communes, agglomérations, régions) ne pèsent que sur les vilains propriétaires. Cela me rappelle la fameuse phrase du camarade Marchais : « Il faut prendre l’argent là où elle est ».
Est-il légitime que des locataires riches ne payent rien à leur commune de résidence où ils bénéficient des écoles, des crèches, des équipements sportifs et culturels ?
Non, c’est une violation constitutionnelle de l’égalité devant l’impôt établie pas la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen à l’article 13 ; il est vrai, cette injustice fiscale de date pas d’hier…
Pis encore, les départements n’ont plus de ressources fiscales et ne peuvent boucler leur budget que grâce aux honoraires sur les mutations immobilières, aujourd’hui en chute libre, en raison de la hausse des taux bancaires de la BCE sous la pression de l’Allemagne !
Ainsi, le Département des Yvelines fait face à une diminution de 150 millions d’€ de ses ressources alors qu’il doit assurer des aides sociales croissantes.
UBU est ROI !
Médias sous contrôle
La Pravda est bien vivante, et attention pour le journaliste travaillant dans un média étatique dit du « service public » à ne pas franchir la ligne rouge, en passant outre la doxa officielle.
Un journaliste de France Info vient de se faire licencier pour avoir osé prendre l’attache de Jordan Bardella, président du RN, afin d’écrire son autobiographie. Le journal Le Monde dans un grand élan de solidarité a tout simplement dénoncé ce journaliste coupable d’entretenir des liens sulfureux avec le RN. Pour Radio France, la ligne officielle ne peut souffrir de faiblesses de journaliste dont le métier est de s’informer avant d’informer.
Quant au journal Le Monde, le grand Pierre Viasson-Ponté ancien directeur vient d’être enterré une nouvelle fois à cent pieds sous terre ! Il est vrai que nous n’avions plus guère d’illusions sur ce quotidien du soir …
Mais il y a encore mieux sur le contrôle de l’information et même de la science :
Nos chers médias refusent l’antenne à tous les scientifiques qui émettent de doutes sur la vérité révélée du GIEC.
Les rédactions ont à ce titre écrit à leurs journalistes un texte incroyable : « La Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique. »
Cette Charte de Septembre 2022 dispose :
« Le consensus scientifique est clair : la crise climatique et le déclin rapide de la biodiversité sont en cours et les activités humaines en sont à l’origine…
Dans son sixième rapport, le GIEC insiste sur le rôle crucial des médias pour « cadrer et transmettre les informations sur le changement climatique »
Il appartient à l’ensemble des journalistes d’être à la hauteur du défi que représente l’emballement du climat pour les générations actuelles et à venir. Face à l’urgence absolue de la situation, nous, journalistes, devons modifier notre façon de travailler pour intégrer pleinement cet enjeu dans le traitement de l’information. …
Nous invitons donc la profession à (…) »
Suivent 12 articles dont le 7e s’intitule : « Révéler les stratégies produites pour semer le doute dans l’esprit du public. »
Et cet article ajoute : « Certains intérêts économiques et politiques œuvrent activement à la construction de propos qui trompent la compréhension des sujets et retardent l’action nécessaire pour affronter les bouleversements en cours. »
En d’autres termes, faites taire tous les scientifiques qui mettent en doute les vérités révélées du GIEC, véritable gourou, et interdisez-les d’antenne !
Cette démarche rappelle étrangement la science officielle de l’URSS, le Lyssenkisme, d’après le Héros de l’URSS Trofim Lyssenko, ami de Staline, « inventeur » de la « vernalisation » qui augmenterait grandement la production du blé, à un moment où la collectivisation des terres ruinait l’agriculture soviétique.
Le Lyssenkisme est l’exemple de la science corrompue par l’idéologie politique.
Cette démarche rappelle aussi le procès de Galilée en 1610 par l’inquisition qui accuse le génial savant de remettre en cause le géocentrisme, la terre au centre de l’univers, une vérité biblique !
Empêcher le nécessaire débat sur les vérités révélées du GIEC est une faute. Le propre de la science est d’être toujours en débat, remise en cause . La science officielle est la négation de la science.
Le règne et le diktat des technocrates, véritable nomenklatura
Les élus, députés ou maires, n’ont plus de pouvoir, ils obéissent aux multiples normes que les politiques ont votées et confiées à la technocratie qui a désormais pris le pouvoir et l’exerce avec le renfort de la Justice saisie par les ONG notamment.
A cet égard, l’urbanisme échappe désormais de plus en plus à la maitrise d’élaboration de son cadre réglementaire par les maires.
Le « Porter à connaissance » de l’État adressé à la Région Ile- de- France, document que j’ai analysé en détail, démontre que la Région n’est devenue qu’un niveau déconcentré de l’action de l’État, aux ordres !
Le démembrement de la France soviétique
Ce n’est pas un paradoxe ou une pirouette, on assiste au démembrement de la France soviétique résultant de la montée en puissance de nouveaux acteurs qui se substituent au pouvoir régalien. Il s’agit des ONG qui ont désormais accaparé le pouvoir à leurs fins et sont tout entières attachées à faire prospérer leurs fonds de commerce.
L’ONG Anticor est un exemple topique de la reprise de l’action publique pour lutter contre la corruption, possibilité dévolue normalement au parquet par le code de procédure pénale. Même si des décisions de justice viennent de contester l’action de cette ONG, le pouvoir accordé à Anticor en dit long sur le délabrement de l’État dont la justice est un service public régalien !
Ces organisations n’ont de cesse d’agir en politique et de se propulser dans les tribunaux pour faire plier les gouvernements et les autorités élues.
Elles agissent très largement avec le soutien de l’opinion publique qui n’a plus confiance dans la parole des gouvernements.
Il n’y a plus d’interrogations à avoir : la France a rejoint la Russie soviétique !