Qui y a t-il donc de pourri en ce Royaume de France ? Non, ce ne sont pas là les paroles de Hamlet qualifiant le Royaume du Danemark, mais bien les interrogations que nombre de Français, sinon la majorité de nos concitoyens, expriment avec lucidité sur la situation française, tant sur le plan national qu’international.
Le Navire France vogue sans cap dans la tempête des événements, les subissant à chaque épreuve, à chaque coup de tabac dans une mer hostile !
- L’insécurité est perpétuelle : chaque jour des innocents, des enfants mêmes meurent dans les fusillades des trafiquants qui se livrent une guerre sans pitié.
Le Ministre de l’intérieur, à chaque fois, joue les gros bras, dépêche le Raid dans les banlieues hors de contrôle. Or, iI s’agit d’un simple cautère sur une jambe de bois car la police ne peut pas résoudre le laxisme de l’État pour lutter contre ce fléau que les bobos salonnards qui prônent la légalisation du cannabis appuient à leur insu. C’est là une faute qui conduira à une surenchère des addictions – l’exemple américain le prouve amplement.
Les défenseurs et promoteurs de la légalisation mettent en avant que la répression française serait inefficace. Cet argument est risible car il n’y a pas de répression, la Justice se bornant à des rappels à la loi ; s’il y a des trafiquants c’est qu’il y a des consommateurs !
Ajoutons que la Justice fait parfois preuve d’une idéologie étonnante, et qu’elle n’est pas exempte de dérives dont le fameux « mur des cons », dans toutes les mémoires.
La violence ordinaire gagne nos banlieues jour après jour, et si la police use de la force légitime que lui confère l’état de droit, c’est les policiers qui sont les suspects et risquent les foudres de la justice ; l’incarcération d’un policier à Marseille constitue une très grave remise en cause de l’ordonnancement des institutions. Cela ne signifie pas que les policiers soient au-dessus des lois, les juges non plus !
- L’immigration se poursuit, nos frontières sont des passoires, le gouvernement se propose même de légaliser les migrants en situation irrégulière pour répondre à des professions en recherche de personnels, ce qui constitue un appel à l’immigration incontrôlée.
Les rodomontades du gouvernement qui prétend expulser les immigrés condamnés à quitter le territoire sont tout simplement risibles ! Ce sont là, comme répondit Hamlet à Polonius qui l’interrogeait pour savoir ce qu’il lisait, « des mots, des mots, des mots. »
La « Com » est malheureusement la seule politique permanente du gouvernement.
L’épisode « Montjoie-Saint-Denis » avec les chefs politiques des oppositions confirme qu’Emmanuel Macron est accro à la « Com » noctambule, mais de jour comme de nuit c’est toujours de la Com. Pour relever les défis de la France, il faudra que les Français élisent un vrai président qui rompe tout lien avec les oripeaux idéologiques de la Macronie.
- Sur le plan international, la France a disparu, alors que le Général de Gaulle ne ménageait pas sa peine pour que la France tienne son Rang dans le concert des Nations.
En Afrique, en Europe, la France a abandonné toute volonté de conduire et de défendre une politique étrangère indépendante conforme à ses intérêts, à sa culture, à son histoire, afin de maîtriser son destin et d’assurer son avenir.
Elle est inféodée aux États-Unis dans le conflit ukrainien, alors qu’il est nécessaire de prendre en considération la globalité du continent européen et de rechercher une solution diplomatique à cette guerre par proxy qui ne peut être gagnée ni par un camps, ni par l’autre.
En Afrique, la France subit revers après revers, jouet des manipulations de la milice Wagner que Paris n’a pas osé contrer militairement, alors qu’elle en avait les moyens au Mali ou au Burkina-Faso, de peur d’être accusée de renouer avec la France-Afrique.
Dans ce déclin, on aurait tort de sous-estimer l’effet des comportement et propos stupéfiants d’Emmanuel Macron qui a perdu toute dignité à Kinshasa où les médias nous ont montré un président débraillé, buvant de la bière à la bouteille, la nuit, parmi un groupe de Congolais.
Ses « bons mots » sont des florilèges de mépris pour les Africains respectueux de l’autorité pour lesquels le chef doit rester digne, ce que E. Macron n’incarne pas. Sans mentionner son affirmation répétée selon laquelle « la France a commis un crime contre l’Humanité lors de la colonisation », propos repris à l’envi par tous nos « amis » en Afrique comme la Chine ou la Russie : CQFD !
Sa politique européenne est pétrie d’idéologie et d’utopie, telle le prétendu couple franco-allemand, un leurre ; l’Allemagne domine l’Union européenne et n’a de cesse d’y défendre ses conceptions, notamment en matière nucléaire, avec l’objectif de casser la filière nucléaire française, ce qu’elle obtenu avec l’usine à gaz de l’ARENH qui pénalise gravement EDF.
Elle ne défend pas sa langue, à Bruxelles ou ailleurs. Le Président de la République lui-même « s’abandonne aux délices trompeurs » du globish, oubliant que la langue française est un moyen d’influence sans pareil, un moteur de la Francophonie.
Il ne s’agit là que d’un résumé largement incomplet. Cette situation exige un changement radical de politique, une politique fondée sur le rétablissement de notre souveraineté nationale, socle de nos libertés collectives, seules garantes de nos libertés individuelles.
Rien n’est inéluctable ; gardons toujours en mémoire la phrase d’espoir du Général de Gaulle :
« Vieille France accablée d’Histoire, meurtrie de guerre et de révolutions, allant et venant sans relâche de la grandeur au déclin, et redressée, de siècle en siècle, par le génie du renouveau. »
Ce renouveau dépend de nous et de nous seuls, pour servir la Nation !