La discrimination tarifaire dans le colis en France aggrave les conditions économiques

Discrimination tarifaire dans le colis en France
discrimination tarifaire dans le colis en FranceS’engager sur un chiffre d’affaires client est tout aussi ubuesque que de s’engager sur un nombre de création d’emploi à l’année pour une entreprise quel que soit sa taille. C’est idiot en effet .. Et bien Coliposte le fait !
C’est pire dans un contexte de crise.

La quantité de colis, traitée par La Poste (notamment) représente un volume global indépendant de l’origine de l’expéditeur.

Les gros volumes issus de quelques grands commerces bénéficient de tarifs très avantageux négociés au détriment des autres entreprises. En conséquence chaque autre entreprise doit payer le prix très fort, voire subit une taxe de 140 € HT par an pour non atteinte d’un montant arbitraire de 1500 € HT par an de frais d’envoi pour 2014, tandis que le prix du timbre est encadré et revalorisé chaque année pour les entreprises de toutes tailles, quel que soit le nombre d’envoi.

Le particulier n’est pas taxé, si ce dernier n’envoie pas suffisamment de courrier par La Poste. En revanche, par idéologie ou par ignorance de la construction des prix de revient, une poignée de haut stratèges trouvent bonne l’idée de taxer encore et toujours les entreprises, les plus nombreuses et les plus petites, y compris les artisans et autres structures similaires.

Alors il est permis de s’interroger sur cette stratégie participative de l’aggravation des conditions économiques de notre belle France par cette grande institution qu’est Coliposte satellite de La Poste.

Pour information, Inet, la station informatique client d’étiquetage de Coliposte/Colissimo change dès 2014. La gratuité des étiquettes c’est fini. Dorénavant il faudra payer 0,10 €HT l’étiquette. La ramette de 500 feuille coûtera donc 50 €HT.

Voilà une augmentation des charges dont il faudra bien faire écho ici et là.

Liberté – Égalité – Fraternité ?

En terme d’égalité, il faudra bien un jour que Le Politique favorise l’universalité du tarif quel que soit le nombre de colis expédié, mettant ainsi chacun sur un pied d’égalité s’inscrivant dans une mouvance non concurrentielle en terme de frais d’envoi.

Cette sorte de discrimination est absurde et illustre le déni des réalités économiques de l’Entreprise. Cette discrimination constitue un réel délit de faciès à l’encontre de l’Entreprise.

À quant une tarification unifiée, signe de légalité des conditions d’envoi et a minima la suppression de cette absurde et inique taxe à l’engagement d’un minimum de consommation ?

Par ailleurs, vendre un service qui n’est pas rendu même inscrite dans des CGV, ne nous semble ni approprié, ni équitable, ni légal.

Author: Redaction