En 1846, sous la houlette d’Auguste Mimerel, un gros industriel filateur de coton du Nord de la France, naît l’Association pour la défense du travail national. Elle doit fédérer les quatre grandes organisations patronales (le comité des houillères françaises, celui des industriels de l’Est, celui des industriels métallurgiques et l’union des constructeurs de machines), afin de lutter contre le libre-échange. Auguste Mimerel est en effet un ardent défenseur du protectionnisme. Le fabricant de textile veut contrer la tendance de l’État à baisser les barrières douanières et faire disparaître les prohibitions d’importation. Notamment vis-à-vis de l’Angleterre, qui "fait mieux et […]