Dans les années 1970, chaque jeudi, L’Usine Nouvelle invitait à déjeuner un grand patron. Celui-ci répétait fréquemment que ses collègues allemands étaient chanceux d’avoir à faire avec des syndicats coopératifs. Nous ne pouvions nous empêcher d’observer que les syndicats allemands travaillaient avec des patrons habitués depuis Bismarck à cogérer, respectueux des techniciens, de leurs plus modestes collaborateurs et souvent issus de leurs rangs, pas nécessairement choisis dans les castes élitaires. Sauf contre-exemples, ces grands patrons allemands trouvaient déjà naturel de pratiquer un authentique partenariat gagnant-gagnant avec leurs fournisseurs. Ils ne considéraient pas […]