12 principes d’une belle communication par temps d’épidémie:
- Noyer les échecs dans un climat d’autosatisfaction permanente, ne jamais reconnaître ses fautes : sur les masques, les tests, les vaccins, les places en réanimation, le désastre économique et social ;
- Principe d’irresponsabilité: un dirigeant ne se trompe jamais et il n’assume jamais (démission, révocation exclues quelles que soient les défaillances);
- Monopoliser la parole, parler sans cesse dans les médias pour recouvrir d’un flot verbeux l’impuissance et faire taire les voix discordantes;
- Diaboliser toute parole dissidente, toute critique d’une gestion de crise, en la traitant de « complotiste »; nouveau terme qui se substitue aux classiques « réactionnaire », « populiste », « fasciste »;
- Donner le tournis, le vertige, semer le désarroi, la confusion et l’angoisse en brandissant chaque semaine des nouvelles et des annonces contradictoires;
- Brandir sans cesse la menace du pire, « le confinement » comme un châtiment suprême, une épée de Damoclès suspendue sur la tête des Français;
- Infantiliser, traiter les gens comme des imbéciles irresponsables (« soyez raisonnables, petites gens, pour les fêtes et les vacances »);
- Se donner des boucs émissaires (restaurateurs, saisonniers des stations de ski, commerçants artistes et comédiens), leur persécution étant supposée guérir du mal collectif;
- Répandre périodiquement la peur avec des prophéties hystériques et mensongères (centaines de milliers de morts inévitables) puisque la peur soumet;
- Ne jamais reculer devant l’aberration et l’absurdité bureaucratique pour donner l’illusion de la fermeté: obligation de porter le masque dans la rue, couvre-feu à 18H, ou stations de ski fermées*;
- Privilégier toujours l’impression immédiate, s’affranchir de tout sens des responsabilité face à l’avenir (montagne de dettes qu’il faudra bien rembourser un jour);
- La table rase ou balayer sans vergogne, en s’appuyant sur la peur, les valeurs et les principes d’une civilisation, les libertés individuelles et publiques, l’Etat de droit et la démocratie.
* Au prétexte minable que les blessés du ski risquent d’encombrer les hôpitaux, alors que le ski fait 9 fois moins de blessés que le football et le rugby qui ne sont pas interdits et que l’immense majorité des blessures (entorses, foulures) sont bégnines ne nécessitant pas d’hospitalisation lourde.
Maxime TANDONNET