Nouvel épisode demain, mercredi 7 mai, du feuilleton Alstom-GE-Siemens avec la publication des résultats annuels du groupe industriel français. Le bilan de l’exercice 2013-2014 devrait confirmer les difficultés d’Alstom avec, selon les prévisions de la Deutsche Bank, un recul organique des commandes de 12,3% un bénéfice net en repli à 641 millions d’euros (-20%). Pire, Alstom devrait annoncer avoir brûlé environ 700 millions d’euros de cash et fait grimper sa dette nette de 2,3 à 3,3 milliards d’euros. Des chiffres qui, avec le rachat annoncé de la branche énergie d’Alstom, marquent la fin d’une trajectoire initiée par la crise de 2008-2009. Le groupe fait désormais face à un "mur de dettes" avec une trésorerie pulvérisée par l’effondrement du marché des centrales électriques. L’Usine Nouvelle s’est procuré le rapport du cabinet Secafi réalisé à la demande des représentants du personnel après les résultats du premier semestre 2013-2014. Décryptage en sept graphiques de la chute financière d’un fleuron industriel.