Le suspense est nul. Le 26 avril se déroulera la présidentielle au Kazakhstan. Une élection anticipée par décision surprise du "chef de la Nation", Noursoultan Nazarbaïev, 74 ans. Sans opposition, ce tsar des steppes qui, en comptant ses années de service soviétique, tient les rênes du pouvoir depuis trente ans est sûr d’être élu. Un ultime mandat pour, dit-il, préparer les réformes politiques. On jugera. Parmi les autocraties d’Asie centrale, ce régime se targue d’être le plus libéral. Cela reste à voir. Et aussi de vouloir s’insérer dans la mondialisation. Ce qui est vrai. Mais actuellement, son économie, dont le PIB affiche 230 milliards de dollars, est peu vaillante. […]