Ce vendredi 16 octobre est la journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire, l’occasion de rappeler que le coût moyen du gaspillage alimentaire en France est de 400 euros par an pour une famille du quatre personnes. De nombreuses mesures ont été mises en œuvre pour diminuer le gaspillage, à la fois dans les enseignes de grande distribution et la restauration collective.
Les mesures mises en œuvre
La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte du 17 août 2015 prévoit de nombreuses mesures en faveur de l’économie circulaire et notamment la lutte contre le gaspillage alimentaire :
- l’obligation pour l’État, ses établissements publics et les collectivités territoriales de mettre en place, avant le 1er septembre 2016, une démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire dans les services de restauration collective qu’ils gèrent (article 102) ;
- l’interdiction d’apposition de la date limite d’utilisation optimale (DLUO) sur certaines catégories de produits (article 103).
Certaine dispositions ayant été déclarées non conformes par le Conseil constitutionnel, une convention d’engagement volontaire a été signée entre le ministère de l’Écologie et les enseignes de grande distribution. Il s’agit notamment :
- d’interdire la destruction des invendus alimentaires consommables ;
- de généraliser à toutes les enseignes de plus de 400m² de surface la mise en place de conventions de don.
Les territoires zéro gaspillage, zéro déchets
Pour accompagner les collectivités locales dans leur démarche vers le zéro déchet, Ségolène Royal a lancé un appel à projet en 2014. 58 territoires ont été lauréats. Ils rassemblent plus de 7,5 millions d’habitants, dont 3 collectivités d’Outre-mer, et s’engagent à réduire de plus de 10 % de leurs déchets, ce qui correspond à plus de 240 000 tonnes évitées et 43 millions d’euros d’économies par an.
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Sur le terrain : les astuces pour le zéro déchet dans les cantines scolaires
- Un libre-service
- Une seule assiette : les enfants finissent l’entrée avant se servir le plat principal
- Une réorganisation spatiale de la cantine, avec une séparation bien nette entre les entrées, les plats et les dessert
- L’éducation pour apprendre les bons réflexes, en particulier ne se servir que les quantités nécessaires
« Il faut oser la confiance donnée aux enfants. Ils sont tout à fait capables de s’autodiscipliner. Ce sont aussi les meilleurs ambassadeurs de l’antigaspillage quand ils rentrent chez eux le soir. » Jean-Frédéric Geolier, fondateur de Mille et Un repas, une entreprise de restauration collective qui mise sur les circuits courts, de saison et pratique le zéro déchet.
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