A la veille de la Journée mondiale des soins palliatifs, qui se tiendra ce dimanche 11 octobre, Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, annonce la mobilisation, en 2016, de 40 millions d’euros supplémentaires pour le développement des soins palliatifs. Prévue par le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour l’année 2016, cette augmentation s’inscrit dans le Plan triennal pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement en fin de vie, annoncé en décembre 2014 par le Président de la République et que la ministre présentera en détail prochainement.
Malgré des progrès importants, des inégalités persistent dans l’accès aux soins palliatifs. Pour les réduire, le Président de la République a souhaité que de nouvelles mesures soient prises : c’est l’objectif du Plan triennal pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement en fin de vie.
La ministre annonce dès aujourd’hui que 40 millions d’euros supplémentaires seront consacrés aux soins palliatifs l’année prochaine. Marisol TOURAINE présentera prochainement le détail de ce plan qui poursuit quatre objectifs :
- développer les prises en charge de proximité, au domicile, comme dans les établissements sociaux et médico-sociaux, grâce notamment au développement des équipes mobiles de soins palliatifs ;
- réduire les inégalités d’accès aux soins palliatifs : de nouvelles unités de soins palliatifs seront créées dans les territoires les plus dépourvus ;
- mieux informer les patients et leur permettre d’être au cœur des décisions qui les concernent ;
- accroître les compétences des professionnels et des acteurs concernés, en donnant une priorité à la formation, en soutenant la recherche et en renforçant la diffusion de la culture palliative parmi tous les professionnels de santé.
Marisol TOURAINE déclare : « Les soins palliatifs, qui permettent d’apaiser les souffrances des personnes en fin de vie, constituent un progrès majeur de notre médecine contemporaine. Mais l’accès à ces soins reste aujourd’hui très inégal selon les territoires. Cette injustice, tant sociale que territoriale, est inacceptable : en engageant des moyens supplémentaires pour le développement des soins palliatifs, nous marquons notre détermination. »
