Organisée par la Délégation ministérielle aux Commémorations nationales et l’Institut d’histoire du droit, l’événement met en lumière un homme dont le souvenir est resté tenace. A sa mort, il compte soixante années de service du roi comme avocat (1691) puis comme procureur (1700) général du roi au Parlement de Paris. Il est enfin élevé à la Chancellerie par le Régent, où malgré deux exils entre 1718 et 1727, il accomplit une œuvre d’administration, de réforme, mais aussi de modernisation de la législation et de la justice.
De l’œuvre de D’Aguesseau, Isabelle Brancourt, organisatrice de cette journée d’étude, parle comme de « celle d’un grand classique, aussi grand chrétien, politique malheureux (en de brefs moments) parce que modéré et prudent, un esprit éclairé et moderne, mais un serviteur loyal de la monarchie par souci dominant de l’État et du service public. »
Deux séries d'interventions jalonneront cette journée intitulée « Entre conservatisme et modernité, naissance d’un précurseur ? D’Aguesseau (1668-1751) ». La matinée sera centrée sur l’homme et son action ; l’après-midi, sur ses représentations et le contexte de son action.