Gigantesque taux d’abstention (60%) pour une élection municipale, poussée de l’alliance gauchisante vert-socialistes dans les centre-villes boboïsés… Le vote d’hier donne de bonnes raisons de s’inquiéter pour l’avenir. Le pays est blasé, indifférent, assommé par les échecs, les scandales, la dérive mégalomaniaque du régime, son impuissance viscérale, son naufrage dans le chaos. Même l’élection des maires ne l’intéresse plus. Il s’en fout. Et dans ce contexte, une petite minorité d’activistes bien-pensants profite de la situation. C’est toujours la même histoire, de petites minorités fanatisées qui gagnent à la faveur de l’apathie générale. A Bordeaux, les commentateurs jubilaient, dans un contentement hystérique. Oui, la gauche revenait au pouvoir, un maire de gauche, enfin, après 75 ans! Le dernier, il faut dire, Adrien Marquet, n’avait pas laissé que de bons souvenirs… Mais l’ignorance crasse des perroquets de la télévision faisait peine à voir. Quant au duo magique des sondages, le Pen/Macron, il était bien à la peine au vu des résultats d’hier soir. Pourtant, pire que le pouvoir macronien est possible : l’alliance écolo-socialiste, bénéficiant de l’apathie générale, du découragement, de l’indifférence de la nation, arrive avec de belles idées: vitesse limitée à 110 kmH sur autoroute, accueil généralisé et sans limite, fin du nucléaire sans recours aux énergies carbones. Alors quoi? anéantissement de l’industrie, décroissance, retour au Moyen-âge, chaos général, quand la France compte 5 millions de chômeurs? Jubilez, jubilez! Visages de la bonne conscience éclairée: le culte de la table rase sous le masque souriant. Demain, des larmes et du sang, France irrémédiablement foutue. Les abstentionnistes seront les premiers à pleurnicher sur le chaos et l’écroulement du pays. Mais qui seront les responsables?
Maxime TANDONNET