Le 15 décembre 2013, Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des Transports, et son homologue espagnole Ana Pastor ont lancé la nouvelle offre ferroviaire à grande vitesse entre la France et l’Espagne, dans le train inaugural entre Barcelone et Perpignan. Désormais, la SNCF et la RENFE (société nationale d’exploitation des chemins de fer espagnols) proposent en coopération cinq allers-retours quotidiens directs et à grande vitesse entre la France et l’Espagne.
Frédéric Cuvillier « salue la création de ces nouveaux services qui rapprochent non seulement l’Espagne de Paris, mais également de douze autres grandes villes françaises. Ce sont désormais les deux plus importants réseaux de trains à grande vitesse d’Europe qui sont connectés ». Avec ces nouvelles liaisons directes, Barcelone se situe à 6h25 de Paris, à 4h55 de Lyon, à 4h20 de Marseille, à 3h00 de Toulouse ou encore à 2h50 de Montpellier.
Après l’ouverture en 1994 de la liaison ferroviaire transmanche et la création d’Eurostar, puis la jonction à grande vitesse des réseaux français et belges en 1997 et la création de Thalys, l’inauguration de ces services franco-espagnols constitue aujourd’hui une nouvelle étape importante qui conforte la place centrale de la France au cœur de l’Europe de la grande vitesse ferroviaire. Le ministre souligne que « ces nouveaux services sont le fruit d’une coopération étroite entre les autorités, les exploitants et les gestionnaires d’infrastructures des deux côtés des Pyrénées, qui ont su travailler ensemble pour relever le défi technique de l’interopérabilité ferroviaire franco-espagnole et proposer aux Européens un service unifié et de qualité ».
A cette occasion, Frédéric Cuvillier a également annoncé, à Perpignan, la poursuite des études de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan.
En effet, la pertinence du projet de cette ligne nouvelle, qui permettra de répondre au mieux aux enjeux d’attractivité économique et de desserte plus efficace et plus sûre des territoires de la région Languedoc-Roussillon, a été confirmée par les travaux de la Commission « Mobilité 21 ».
Ainsi, le ministre a notamment décidé que les agglomérations de Béziers et de Narbonne seraient chacune desservies par une gare nouvelle et que la ligne nouvelle serait ouverte aux circulations mixtes pour les trains de voyageurs et de fret entre Montpellier et Béziers. Le ministre a également décidé la poursuite des études, dans la continuité des relations partenariales fructueuses établies avec les collectivités territoriales, afin de définir une proposition de tracé de la nouvelle infrastructure.
Conformément aux recommandations de la Commission « Mobilité 21 », le ministre a enfin demandé au préfet de la région Languedoc-Roussillon de mettre en place un observatoire pour appréhender la saturation de la ligne classique de l’arc languedocien. Les résultats de ces travaux viendront alimenter les études du projet de ligne nouvelle.