La liste serait trop longue à établir, mais vous les reconnaîtrez facilement dans les médias, par leurs déclarations. Ils n’ont qu’une seule détestation : le peuple français, franchouillard à leurs yeux. Ils le détestent. Ils vous détestent. Ils nous détestent. Ils sont de gauche, mais ils se prétendaient aussi parfois de droite, de cette fausse droite qui, depuis Giscard, n’est que trahison de valeurs, soumission au marché international, et qui fait la cour à la gauche bien sale lorsque celle-ci lui en intime l’ordre. La droite des cocus professionnels.
Ce dimanche, le peuple de France s’est réveillé d’une longue torpeur. C’est un reveil lent, qui ne portera peut-être pas encore tous ses fruits, mais c’est un réveil sans retour. La France éternelle ne retournera pas dormir. Elle s’est réveillée, comme si souvent dans son Histoire, au bord du précipice.
Alain Duhamel, sous le choc, disait hier soir qu’un n’avait pas vu un tel événement « depuis la restauration de la monarchie en 1815 ». Ce vieux briscard centriste sait de quoi il parle, et il a compris quelle déferlante est passée sous ses yeux.
Ce dimanche soir, et toute cette semaine, il s’agit maintenant pour chaque électeur de faire la liste des traitres. Et de ne jamais les oublier. Tous ceux qui vont vous dire, la main sur le cœur, qu’il faut voter LFI, « pour faire barrage ». Barrage à quoi, demanderez-vous ? Mais barrage à VOUS ! Barrage AU PEUPLE FRANÇAIS !
Pendant toute cette semaine, ce que notre monde politique compte de PIRE va s’allier, s’organiser, se réorganiser, se configurer, dans un seul objectif : que la France éternelle ne puisse pas avoir voix au chapitre ; qu’on la fasse taire, qu’on vous fasse taire.
Ce qui a commencé ce dimanche doit s’amplifier. Cette déferlante doit devenir un ras-de-marée. En démocratie, RIEN n’a le droit de s’opposer au peuple qui s’exprime. Rien, ni personne.