Il y a un risque de chômage partiel si le deuxième Mistral russe est abandonné, explique un élu CFDT de STX

Alors que l'Union Européenne veut sanctionner la Russie dans l'affaire du vol MH17 qui s'est écrasé en Ukraine, les contrats sur du matériel militaire français vendu à Moscou sont décriés par les autorités britanniques et américaines. Le président de la République, François Hollande a réaffirmé le 21 juillet que le navire de guerre de type Mistral en fin de construction à Saint-Nazaire serait bien livré à la Russie. Concernant le second porte-hélicoptères, l'avenir est flou. Cette situation incertaine préoccupe les salariés de STX à Saint-Nazaire confie à L'Usine Nouvelle Christophe Morel, élu CFDT de STX à Saint-Nazaire.