Pour les automobilistes circulant entre 8h et 9h, le premier jour de grève dans les transports, mercredi 11 juin, s'est traduit en région parisienne par un temps de trajet supérieur de 26,5% à la moyenne, a mesuré la société Inrix, fournisseur de services d’info-trafic et d’aide à la conduite. C'est à 8h le lendemain que le plus gros emcombrement a été constaté avec 30 minutes à ajouter à un temps de parcours "normal" d'une heure. Mais c'est finalement à l'heure du déjeuner que la différence entre un jour normal et un jour de grève se révèle plus prononcée : dans les heures suivant le pic de circulation quotidien, le réseau met en effet plus de temps à absorber le nombre de véhicules en circulation : le mercredi à 12h, on constatait ainsi des temps de parcours plus longs de 54,7% à Paris.