Au-delà du phénomène NIMBY, le rejet des grands projets d’infrastructures prend sa source dans le sentiment, au niveau local, de ne pas avoir de prise sur des projets venus d’en haut. Le temps trop long de gestation, la montée d’une idéologie écologique conservatrice et une organisation déficiente des débats publics alimentent les contestations. Face à cela, il est urgent pour les pouvoirs publics de repenser la manière dont ils dialoguent avec les populations.