Avant-hier, le 15 mai de 22H30 à 22H50, j’étais invité à un débat sur la chaîne Cnews, lors de l’émission le grand décryptage d’Olivier Galzi, en tant qu’auteur de livres sur l’histoire politique française, pour parler de la recomposition en cours. Pour être franc, je ne suis pas un fanatique des émissions de télévision: le maquillage, la lumière crue, le vertige des caméras de télévision, la sensation désagréable de ma tête dans le petit écran… D’habitude, je décline les invitations aux émissions de télévision. Mais bon, il faut savoir si l’on veut oui ou non prendre part au débat public, et la télévision est au cœur de ce débat public. Donc, j’ai accepté, après m’être assuré que l’émission n’avait rien de polémique. En effet je ne supporte pas les criarderies hystériques, puériles et stériles à la télévision. Je me trouvais face à M. Jean Garrigue, agrégé d’histoire, et une journaliste de Paris-Match. Mon passage à cette émission m’a permis, je pense, en toute courtoisie, de faire passer un message d’une tonalité un peu différente de celui de mes interlocuteurs. Et d’ailleurs, j’ai senti que M. Galzi, même s’il ne partageait pas entièrement mon avis, appréciait d’entendre un son de cloche différent, fondé sur des arguments puisés dans l’histoire politique. C’était, me semble-t-il, une preuve que la télévision et le libre débat d’idées, sans manipulations, sans calculs politiciens, sans extrémisme, sans haine et sans hystérie peuvent être conciliables!
Maxime TANDONNET