D’abord Google, maintenant Gazprom. La Commission européenne a officiellement accusé, mercredi 22 avril, le groupe public russe d’abuser de sa position dominante dans huit Etats membres d’Europe centrale et orientale. Le géant gazier encourt une amende égale à 10% du chiffre d’affaires mondial du groupe, soit plus de 10 milliards d’euros. Une sanction potentielle qui se révélerait, selon Thierry Bros – analyste gaz de la Société Générale – sans incidence sur les prix du combustible pour les industriels européens.