Le Parlement européen a adopté aujourd’hui deux rapports non-législatifs concernant le gaz de schiste. « Les législations nationales et européennes doivent être extrêmement strictes, par exemple sur l’extraction par fracturation hydraulique -qui est la seule connue actuellement- pour empêcher tout dommage à l’environnement », a déclaré Gilles Pargneaux, membre de la commission de l’environnement, à l’issue du vote.
« Nous ne nions pas l’importance de l’indépendance énergétique et la place du coût de l’énergie dans la compétitivité de l’industrie. Mais notre priorité est de garantir une protection élevée de la santé humaine et de l’environnement », ajoute Catherine Trautmann, membre de la commission de l’industrie.
« Nous regrettons à ce titre qu’un amendement que nous avions cosigné, appelant à un moratoire européen sur la fracturation hydraulique, n’ait pas trouvé de majorité aujourd’hui. » déplorent Catherine Trautmann et Gilles Pargneaux.
« Malgré ce revers, l’action de notre groupe a été déterminante pour que priment deux principes qui nous tiennent particulièrement à coeur : le principe de précaution d’une part, et le principe « pollueur-payeur ». Nous nous félicitons de ces positions européennes qui accompagnent la détermination des Gouvernements dans plusieurs Etats membres, en particulier en France », a conclu Catherine Trautmann au nom de l’ensemble de la délégation socialiste française au Parlement européen.
Source directe : communiqué de presse du Groupe de l’Alliance progressiste des Socialistes & Démocrates au Parlement Européen.
Délégation socialiste française.