Foutages de gueule

La mode est de nouveau au lynchage des « hauts fonctionnaires » qui « bloquent » et font obstacle à la « volonté politique ». Nous avons un pouvoir qui n’a jamais cessé de répéter, depuis 18 mois,qu’il ne « céderait rien aux fainéants » et qu’il ne « reculerait jamais » sur la gestion des comptes publics afin de satisfaire aux normes européennes. Toutefois, pour éteindre l’incendie des Gilets Jaunes, il annonce soudain qu’il lâche 14 milliards d’un coup (un tiers du déficit budgétaire). Et les coupables de ne pas aller assez vite dans la mise en oeuvre de cette volte-face, les pelés, les galeux, sont tout trouvés: les fonctionnaires de Bercy. La faute à Bercy: tellement facile!

Quant à l’autre mode du jour, le référendum d’initiative populaire, le RIC, que tout le monde adule, bien entendu qu’on ne peut qu’être pour le principe. Dans un pays malade de la fracture démocratique, humilié par le mépris des élites dirigeantes envers la « lèpre populiste », bien sûr que tout ce qui peut redonner la parole au peuple est bon à prendre. Seulement voilà: je n’y crois pas une seconde. La manœuvre me rappelle trop le cirque de 6 mois autour de la « déchéance de la nationalité », solennellement annoncée par M. Hollande en 2015 comme remède  au terrorisme. Tout le monde était pour, 80% des Français selon les sondages. Il n’en est rien resté, sinon un piteux mea culpa du principal intéressé. Et d’ailleurs, le RIC est plébiscité par 98% des Insoumis et 93% des Lepénistes (sondage Marianne). Les premiers sont pour l’accueil inconditionnel des migrants et l’ouverture des frontières illimitée. Les seconds pour l’immigration zéro. Alors que peut-il bien en sortir dans le contexte actuel? Une guerre civile?

D’ailleurs, le « grand soir » revient lui aussi à la mode. Devant l’impuissance de l’Etat à régler les problèmes (chômage, pauvreté, délinquance, frontières, etc.), la solution la plus évidence est la fuite par le haut, dans les limbes. Les participants au « grand débat national » seront donc « tirés au sort ». Dans la débâcle et le chaos, quand plus personne ne croit plus en rien, surtout pas en la démocratie et dans le suffrage universel, on s’en remet toujours à la « providence ». Que va-t-il en sortir? L’un des porte-paroles des gilets jaunes, grand partisan du RIC, réclame sur son site « l’abolition du capitalisme ». C’est tout dire. Il n’en sortira rien du tout, et tout le monde le sait. Respecter les Français n’est pas les faire rêver ni les plonger dans le délire.

Des choses extrêmement simples, disons-le franchement, permettraient, non pas de régler tous les problèmes, mais d’engager modestement le pays dans la voie d’une amélioration: en finir avec les insultes contre les « petits », (les sans dents, les fainéants), et les scandaleuses nominations claniques (voir Canard Enchaîné de mercredi); respecter, simplement respecter la Constitution avec un président impartial et au-dessus de la mêlée (donc discret) et un gouvernement qui gouverne; élire une Assemblée nationale digne de ce nom, qui soit autre chose qu’une assemblée lèche-botte; appliquer et faire respecter les lois existantes sur la lutte contre la délinquance et la maîtrise des frontières; mettre fin à l’affreuse manie d’augmenter les taxes et les impôts pour éviter d’avoir à faire des choix courageux. Nul besoin de grand soir, ni de grand débat, mais juste de cesser de prendre les gens pour des c…

Maxime TANDONNET

Author: Redaction

Foutages de gueule

La mode est de nouveau au lynchage des « hauts fonctionnaires » qui « bloquent » et font obstacle à la « volonté politique ». Nous avons un pouvoir qui n’a jamais cessé de répéter, depuis 18 mois,qu’il ne « céderait rien aux fainéants » et qu’il ne « reculerait jamais » sur la gestion des comptes publics afin de satisfaire aux normes européennes. Toutefois, pour éteindre l’incendie des Gilets Jaunes, il annonce soudain qu’il lâche 14 milliards d’un coup (un tiers du déficit budgétaire). Et les coupables de ne pas aller assez vite dans la mise en oeuvre de cette volte-face, les pelés, les galeux, sont tout trouvés: les fonctionnaires de Bercy. La faute à Bercy: tellement facile!

Quant à l’autre mode du jour, le référendum d’initiative populaire, le RIC, que tout le monde adule, bien entendu qu’on ne peut qu’être pour le principe. Dans un pays malade de la fracture démocratique, humilié par le mépris des élites dirigeantes envers la « lèpre populiste », bien sûr que tout ce qui peut redonner la parole au peuple est bon à prendre. Seulement voilà: je n’y crois pas une seconde. La manœuvre me rappelle trop le cirque de 6 mois autour de la « déchéance de la nationalité », solennellement annoncée par M. Hollande en 2015 comme remède  au terrorisme. Tout le monde était pour, 80% des Français selon les sondages. Il n’en est rien resté, sinon un piteux mea culpa du principal intéressé. Et d’ailleurs, le RIC est plébiscité par 98% des Insoumis et 93% des Lepénistes (sondage Marianne). Les premiers sont pour l’accueil inconditionnel des migrants et l’ouverture des frontières illimitée. Les seconds pour l’immigration zéro. Alors que peut-il bien en sortir dans le contexte actuel? Une guerre civile?

D’ailleurs, le « grand soir » revient lui aussi à la mode. Devant l’impuissance de l’Etat à régler les problèmes (chômage, pauvreté, délinquance, frontières, etc.), la solution la plus évidence est la fuite par le haut, dans les limbes. Les participants au « grand débat national » seront donc « tirés au sort ». Dans la débâcle et le chaos, quand plus personne ne croit plus en rien, surtout pas en la démocratie et dans le suffrage universel, on s’en remet toujours à la « providence ». Que va-t-il en sortir? L’un des porte-paroles des gilets jaunes, grand partisan du RIC, réclame sur son site « l’abolition du capitalisme ». C’est tout dire. Il n’en sortira rien du tout, et tout le monde le sait. Respecter les Français n’est pas les faire rêver ni les plonger dans le délire.

Des choses extrêmement simples, disons-le franchement, permettraient, non pas de régler tous les problèmes, mais d’engager modestement le pays dans la voie d’une amélioration: en finir avec les insultes contre les « petits », (les sans dents, les fainéants), et les scandaleuses nominations claniques (voir Canard Enchaîné de mercredi); respecter, simplement respecter la Constitution avec un président impartial et au-dessus de la mêlée (donc discret) et un gouvernement qui gouverne; élire une Assemblée nationale digne de ce nom, qui soit autre chose qu’une assemblée lèche-botte; appliquer et faire respecter les lois existantes sur la lutte contre la délinquance et la maîtrise des frontières; mettre fin à l’affreuse manie d’augmenter les taxes et les impôts pour éviter d’avoir à faire des choix courageux. Nul besoin de grand soir, ni de grand débat, mais juste de cesser de prendre les gens pour des c…

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La mode est de nouveau au lynchage des « hauts fonctionnaires » qui « bloquent » et font obstacle à la « volonté politique ». Nous avons un pouvoir qui n’a jamais cessé de répéter, depuis 18 mois,qu’il ne « céderait rien aux fainéants » et qu’il ne « reculerait jamais » sur la gestion des comptes publics afin de satisfaire aux normes européennes. Toutefois, pour éteindre l’incendie des Gilets Jaunes, il annonce soudain qu’il lâche 14 milliards d’un coup (un tiers du déficit budgétaire). Et les coupables de ne pas aller assez vite dans la mise en oeuvre de cette volte-face, les pelés, les galeux, sont tout trouvés: les fonctionnaires de Bercy. La faute à Bercy: tellement facile!

Quant à l’autre mode du jour, le référendum d’initiative populaire, le RIC, que tout le monde adule, bien entendu qu’on ne peut qu’être pour le principe. Dans un pays malade de la fracture démocratique, humilié par le mépris des élites dirigeantes envers la « lèpre populiste », bien sûr que tout ce qui peut redonner la parole au peuple est bon à prendre. Seulement voilà: je n’y crois pas une seconde. La manœuvre me rappelle trop le cirque de 6 mois autour de la « déchéance de la nationalité », solennellement annoncée par M. Hollande en 2015 comme remède  au terrorisme. Tout le monde était pour, 80% des Français selon les sondages. Il n’en est rien resté, sinon un piteux mea culpa du principal intéressé. Et d’ailleurs, le RIC est plébiscité par 98% des Insoumis et 93% des Lepénistes (sondage Marianne). Les premiers sont pour l’accueil inconditionnel des migrants et l’ouverture des frontières illimitée. Les seconds pour l’immigration zéro. Alors que peut-il bien en sortir dans le contexte actuel? Une guerre civile?

D’ailleurs, le « grand soir » revient lui aussi à la mode. Devant l’impuissance de l’Etat à régler les problèmes (chômage, pauvreté, délinquance, frontières, etc.), la solution la plus évidence est la fuite par le haut, dans les limbes. Les participants au « grand débat national » seront donc « tirés au sort ». Dans la débâcle et le chaos, quand plus personne ne croit plus en rien, surtout pas en la démocratie et dans le suffrage universel, on s’en remet toujours à la « providence ». Que va-t-il en sortir? L’un des porte-paroles des gilets jaunes, grand partisan du RIC, réclame sur son site « l’abolition du capitalisme ». C’est tout dire. Il n’en sortira rien du tout, et tout le monde le sait. Respecter les Français n’est pas les faire rêver ni les plonger dans le délire.

Des choses extrêmement simples, disons-le franchement, permettraient, non pas de régler tous les problèmes, mais d’engager modestement le pays dans la voie d’une amélioration: en finir avec les insultes contre les « petits », (les sans dents, les fainéants), et les scandaleuses nominations claniques (voir Canard Enchaîné de mercredi); respecter, simplement respecter la Constitution avec un président impartial et au-dessus de la mêlée (donc discret) et un gouvernement qui gouverne; élire une Assemblée nationale digne de ce nom, qui soit autre chose qu’une assemblée lèche-botte; appliquer et faire respecter les lois existantes sur la lutte contre la délinquance et la maîtrise des frontières; mettre fin à l’affreuse manie d’augmenter les taxes et les impôts pour éviter d’avoir à faire des choix courageux. Nul besoin de grand soir, ni de grand débat, mais juste de cesser de prendre les gens pour des c…

Maxime TANDONNET

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La mode est de nouveau au lynchage des « hauts fonctionnaires » qui « bloquent » et font obstacle à la « volonté politique ». Nous avons un pouvoir qui n’a jamais cessé de répéter, depuis 18 mois,qu’il ne « céderait rien aux fainéants » et qu’il ne « reculerait jamais » sur la gestion des comptes publics afin de satisfaire aux normes européennes. Toutefois, pour éteindre l’incendie des Gilets Jaunes, il annonce soudain qu’il lâche 14 milliards d’un coup (un tiers du déficit budgétaire). Et les coupables de ne pas aller assez vite dans la mise en oeuvre de cette volte-face, les pelés, les galeux, sont tout trouvés: les fonctionnaires de Bercy. La faute à Bercy: tellement facile!

Quant à l’autre mode du jour, le référendum d’initiative populaire, le RIC, que tout le monde adule, bien entendu qu’on ne peut qu’être pour le principe. Dans un pays malade de la fracture démocratique, humilié par le mépris des élites dirigeantes envers la « lèpre populiste », bien sûr que tout ce qui peut redonner la parole au peuple est bon à prendre. Seulement voilà: je n’y crois pas une seconde. La manœuvre me rappelle trop le cirque de 6 mois autour de la « déchéance de la nationalité », solennellement annoncée par M. Hollande en 2015 comme remède  au terrorisme. Tout le monde était pour, 80% des Français selon les sondages. Il n’en est rien resté, sinon un piteux mea culpa du principal intéressé. Et d’ailleurs, le RIC est plébiscité par 98% des Insoumis et 93% des Lepénistes (sondage Marianne). Les premiers sont pour l’accueil inconditionnel des migrants et l’ouverture des frontières illimitée. Les seconds pour l’immigration zéro. Alors que peut-il bien en sortir dans le contexte actuel? Une guerre civile?

D’ailleurs, le « grand soir » revient lui aussi à la mode. Devant l’impuissance de l’Etat à régler les problèmes (chômage, pauvreté, délinquance, frontières, etc.), la solution la plus évidence est la fuite par le haut, dans les limbes. Les participants au « grand débat national » seront donc « tirés au sort ». Dans la débâcle et le chaos, quand plus personne ne croit plus en rien, surtout pas en la démocratie et dans le suffrage universel, on s’en remet toujours à la « providence ». Que va-t-il en sortir? L’un des porte-paroles des gilets jaunes, grand partisan du RIC, réclame sur son site « l’abolition du capitalisme ». C’est tout dire. Il n’en sortira rien du tout, et tout le monde le sait. Respecter les Français n’est pas les faire rêver ni les plonger dans le délire.

Des choses extrêmement simples, disons-le franchement, permettraient, non pas de régler tous les problèmes, mais d’engager modestement le pays dans la voie d’une amélioration: en finir avec les insultes contre les « petits », (les sans dents, les fainéants), et les scandaleuses nominations claniques (voir Canard Enchaîné de mercredi); respecter, simplement respecter la Constitution avec un président impartial et au-dessus de la mêlée (donc discret) et un gouvernement qui gouverne; élire une Assemblée nationale digne de ce nom, qui soit autre chose qu’une assemblée lèche-botte; appliquer et faire respecter les lois existantes sur la lutte contre la délinquance et la maîtrise des frontières; mettre fin à l’affreuse manie d’augmenter les taxes et les impôts pour éviter d’avoir à faire des choix courageux. Nul besoin de grand soir, ni de grand débat, mais juste de cesser de prendre les gens pour des c…

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La mode est de nouveau au lynchage des « hauts fonctionnaires » qui « bloquent » et font obstacle à la « volonté politique ». Nous avons un pouvoir qui n’a jamais cessé de répéter, depuis 18 mois,qu’il ne « céderait rien aux fainéants » et qu’il ne « reculerait jamais » sur la gestion des comptes publics afin de satisfaire aux normes européennes. Toutefois, pour éteindre l’incendie des Gilets Jaunes, il annonce soudain qu’il lâche 14 milliards d’un coup (un tiers du déficit budgétaire). Et les coupables de ne pas aller assez vite dans la mise en oeuvre de cette volte-face, les pelés, les galeux, sont tout trouvés: les fonctionnaires de Bercy. La faute à Bercy: tellement facile!

Quant à l’autre mode du jour, le référendum d’initiative populaire, le RIC, que tout le monde adule, bien entendu qu’on ne peut qu’être pour le principe. Dans un pays malade de la fracture démocratique, humilié par le mépris des élites dirigeantes envers la « lèpre populiste », bien sûr que tout ce qui peut redonner la parole au peuple est bon à prendre. Seulement voilà: je n’y crois pas une seconde. La manœuvre me rappelle trop le cirque de 6 mois autour de la « déchéance de la nationalité », solennellement annoncée par M. Hollande en 2015 comme remède  au terrorisme. Tout le monde était pour, 80% des Français selon les sondages. Il n’en est rien resté, sinon un piteux mea culpa du principal intéressé. Et d’ailleurs, le RIC est plébiscité par 98% des Insoumis et 93% des Lepénistes (sondage Marianne). Les premiers sont pour l’accueil inconditionnel des migrants et l’ouverture des frontières illimitée. Les seconds pour l’immigration zéro. Alors que peut-il bien en sortir dans le contexte actuel? Une guerre civile?

D’ailleurs, le « grand soir » revient lui aussi à la mode. Devant l’impuissance de l’Etat à régler les problèmes (chômage, pauvreté, délinquance, frontières, etc.), la solution la plus évidence est la fuite par le haut, dans les limbes. Les participants au « grand débat national » seront donc « tirés au sort ». Dans la débâcle et le chaos, quand plus personne ne croit plus en rien, surtout pas en la démocratie et dans le suffrage universel, on s’en remet toujours à la « providence ». Que va-t-il en sortir? L’un des porte-paroles des gilets jaunes, grand partisan du RIC, réclame sur son site « l’abolition du capitalisme ». C’est tout dire. Il n’en sortira rien du tout, et tout le monde le sait. Respecter les Français n’est pas les faire rêver ni les plonger dans le délire.

Des choses extrêmement simples, disons-le franchement, permettraient, non pas de régler tous les problèmes, mais d’engager modestement le pays dans la voie d’une amélioration: en finir avec les insultes contre les « petits », (les sans dents, les fainéants), et les scandaleuses nominations claniques (voir Canard Enchaîné de mercredi); respecter, simplement respecter la Constitution avec un président impartial et au-dessus de la mêlée (donc discret) et un gouvernement qui gouverne; élire une Assemblée nationale digne de ce nom, qui soit autre chose qu’une assemblée lèche-botte; appliquer et faire respecter les lois existantes sur la lutte contre la délinquance et la maîtrise des frontières; mettre fin à l’affreuse manie d’augmenter les taxes et les impôts pour éviter d’avoir à faire des choix courageux. Nul besoin de grand soir, ni de grand débat, mais juste de cesser de prendre les gens pour des c…

Maxime TANDONNET

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D’ailleurs, le « grand soir » revient lui aussi à la mode. Devant l’impuissance de l’Etat à régler les problèmes (chômage, pauvreté, délinquance, frontières, etc.), la solution la plus évidence est la fuite par le haut, dans les limbes. Les participants au « grand débat national » seront donc « tirés au sort ». Dans la débâcle et le chaos, quand plus personne ne croit plus en rien, surtout pas en la démocratie et dans le suffrage universel, on s’en remet toujours à la « providence ». Que va-t-il en sortir? L’un des porte-paroles des gilets jaunes, grand partisan du RIC, réclame sur son site « l’abolition du capitalisme ». C’est tout dire. Il n’en sortira rien du tout, et tout le monde le sait. Respecter les Français n’est pas les faire rêver ni les plonger dans le délire.

Des choses extrêmement simples, disons-le franchement, permettraient, non pas de régler tous les problèmes, mais d’engager modestement le pays dans la voie d’une amélioration: en finir avec les insultes contre les « petits », (les sans dents, les fainéants), et les scandaleuses nominations claniques (voir Canard Enchaîné de mercredi); respecter, simplement respecter la Constitution avec un président impartial et au-dessus de la mêlée (donc discret) et un gouvernement qui gouverne; élire une Assemblée nationale digne de ce nom, qui soit autre chose qu’une assemblée lèche-botte; appliquer et faire respecter les lois existantes sur la lutte contre la délinquance et la maîtrise des frontières; mettre fin à l’affreuse manie d’augmenter les taxes et les impôts pour éviter d’avoir à faire des choix courageux. Nul besoin de grand soir, ni de grand débat, mais juste de cesser de prendre les gens pour des c…

Maxime TANDONNET

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Foutages de gueule

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Quant à l’autre mode du jour, le référendum d’initiative populaire, le RIC, que tout le monde adule, bien entendu qu’on ne peut qu’être pour le principe. Dans un pays malade de la fracture démocratique, humilié par le mépris des élites dirigeantes envers la « lèpre populiste », bien sûr que tout ce qui peut redonner la parole au peuple est bon à prendre. Seulement voilà: je n’y crois pas une seconde. La manœuvre me rappelle trop le cirque de 6 mois autour de la « déchéance de la nationalité », solennellement annoncée par M. Hollande en 2015 comme remède  au terrorisme. Tout le monde était pour, 80% des Français selon les sondages. Il n’en est rien resté, sinon un piteux mea culpa du principal intéressé. Et d’ailleurs, le RIC est plébiscité par 98% des Insoumis et 93% des Lepénistes (sondage Marianne). Les premiers sont pour l’accueil inconditionnel des migrants et l’ouverture des frontières illimitée. Les seconds pour l’immigration zéro. Alors que peut-il bien en sortir dans le contexte actuel? Une guerre civile?

D’ailleurs, le « grand soir » revient lui aussi à la mode. Devant l’impuissance de l’Etat à régler les problèmes (chômage, pauvreté, délinquance, frontières, etc.), la solution la plus évidence est la fuite par le haut, dans les limbes. Les participants au « grand débat national » seront donc « tirés au sort ». Dans la débâcle et le chaos, quand plus personne ne croit plus en rien, surtout pas en la démocratie et dans le suffrage universel, on s’en remet toujours à la « providence ». Que va-t-il en sortir? L’un des porte-paroles des gilets jaunes, grand partisan du RIC, réclame sur son site « l’abolition du capitalisme ». C’est tout dire. Il n’en sortira rien du tout, et tout le monde le sait. Respecter les Français n’est pas les faire rêver ni les plonger dans le délire.

Des choses extrêmement simples, disons-le franchement, permettraient, non pas de régler tous les problèmes, mais d’engager modestement le pays dans la voie d’une amélioration: en finir avec les insultes contre les « petits », (les sans dents, les fainéants), et les scandaleuses nominations claniques (voir Canard Enchaîné de mercredi); respecter, simplement respecter la Constitution avec un président impartial et au-dessus de la mêlée (donc discret) et un gouvernement qui gouverne; élire une Assemblée nationale digne de ce nom, qui soit autre chose qu’une assemblée lèche-botte; appliquer et faire respecter les lois existantes sur la lutte contre la délinquance et la maîtrise des frontières; mettre fin à l’affreuse manie d’augmenter les taxes et les impôts pour éviter d’avoir à faire des choix courageux. Nul besoin de grand soir, ni de grand débat, mais juste de cesser de prendre les gens pour des c…

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Foutages de gueule

La mode est de nouveau au lynchage des « hauts fonctionnaires » qui « bloquent » et font obstacle à la « volonté politique ». Nous avons un pouvoir qui n’a jamais cessé de répéter, depuis 18 mois,qu’il ne « céderait rien aux fainéants » et qu’il ne « reculerait jamais » sur la gestion des comptes publics afin de satisfaire aux normes européennes. Toutefois, pour éteindre l’incendie des Gilets Jaunes, il annonce soudain qu’il lâche 14 milliards d’un coup (un tiers du déficit budgétaire). Et les coupables de ne pas aller assez vite dans la mise en oeuvre de cette volte-face, les pelés, les galeux, sont tout trouvés: les fonctionnaires de Bercy. La faute à Bercy: tellement facile!

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D’ailleurs, le « grand soir » revient lui aussi à la mode. Devant l’impuissance de l’Etat à régler les problèmes (chômage, pauvreté, délinquance, frontières, etc.), la solution la plus évidence est la fuite par le haut, dans les limbes. Les participants au « grand débat national » seront donc « tirés au sort ». Dans la débâcle et le chaos, quand plus personne ne croit plus en rien, surtout pas en la démocratie et dans le suffrage universel, on s’en remet toujours à la « providence ». Que va-t-il en sortir? L’un des porte-paroles des gilets jaunes, grand partisan du RIC, réclame sur son site « l’abolition du capitalisme ». C’est tout dire. Il n’en sortira rien du tout, et tout le monde le sait. Respecter les Français n’est pas les faire rêver ni les plonger dans le délire.

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Maxime TANDONNET

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