Depuis une vingtaine d’années, le Canada a profondément transformé ses pratiques et ses méthodes de suivi des personnes condamnées, avec comme objectif une plus grande efficacité dans la prévention de la récidive.
Pour mieux les connaître concrètement et pour en comprendre les conditions de réussite, nous avons rencontré Denis Lafortune, directeur de l’Ecole de criminologie de l’université de Montréal. Il évalue et diffuse ces programmes, notamment en France, auprès des conseillers pénitentiaires d’insertion et de prévention.
La méthode canadienne repose sur trois principes d’intervention :
Responsabilité – Besoin - Réceptivité
Afin de réduire le risque de récidive des personnes condamnées, une méthode de suivi qui repose sur trois principes (Responsabilité – Besoin – Réceptivité) a été généralisée à l’ensemble des établissements pénitentiaires canadiens. Ces trois principes orientent de manière très pragmatique les interventions des conseillers pénitentiaires.