Cette semaine, le tribunal de commerce de Quimper devait prononcer la liquidation de l’abattoir Doux de Pleucadeuc (Morbihan). Nouvelle étape dans l’effilochage d’un empire industriel. Le 12 février 1955, la famille nantaise Doux débarque à Châteaulin, petite bourgade du Finistère, la machine à plumer les poulets et les cages entassées sur le toit du camion. Pierre Doux avait une activité de découpe de poulets qu’il vendait sur les marchés. Dans les années 1970, son fils Charles, autodidacte, a le sens des affaires. La grande distribution se développe, et dans son sillage l’agriculture bretonne, sous perfusion de la politique agricole commune (PAC). Il faut produire en masse : […]