En 1951, l’endocrinologue américain Gregory Pincus ouvre un centre de recherche à Boston pour travailler sur les hormones sexuelles. Il est encouragé par deux femmes : Margaret Sanger, la fondatrice du planning familial, et la milliardaire Katharine McCormick, qui consacre une partie de sa fortune aux travaux du chercheur.
Deux ans plus tard, Gregory Pincus publie un article décisif sur l’effet inhibiteur de la progestérone, que l’on sait produire chimiquement depuis les années 1930, sur les mécanismes de l’ovulation. Le biologiste se lance alors dans le projet de mettre au point un médicament simulant l’état hormonal de la femme enceinte en associant la progestérone à un […]