L’élection de M. David Lisnard à la présidence de l’association des maires est une excellente nouvelle dans la vie politique française. Elles sont si peu nombreuses qu’il est permis de s’en réjouir. Le maire de Cannes est l’un des rarissimes hommes politiques à avoir eu la lucidité et le courage de contester le saccage inutile des libertés et des principes de la démocratie française à l’occasion de l’épidémie de covid19 et la banalisation de l’Absurdistan bureaucratique. Il est aussi l’un des rares à défendre les principes d’une économie de liberté d’entreprise et à condamner la politique du « quoi qu’il en coûte » qui a amplifié la ruine de l’économie française (déficit public de 10% et dette publique de 115% du PIB) alors que la France est bien loin de s’être illustrée par ses performances face à la crise sanitaire, nonobstant les mensonges et le matraquage médiatique. Il a toujours été inflexible sur la sécurité et la maîtrise des frontières. Bref, M. Lisnard est la bête noire des opportunistes et des courtisans qui ont retourné leur veste pour un fromage. Ces derniers, dit-on, ont pris son élection comme une gifle. Une gifle méritée. Des personnalités comme la sienne, aussi rares soient-elles, sauvent l’honneur de la politique française. Qu’il en soit remercié.
MT