Une étude a été menée par les autorités espagnoles sur 60 983 personnes, détectant les anticorps contre le COVID-19. Un résultat en particulier a attiré notre attention : les travailleurs actifs ont été séparés en deux groupes : les « travailleurs essentiels », n’étant donc pas confinés à la maison, comparés aux autres travailleurs actifs, confinés en Espagne. La différence est très intéressante : les personnes qui n’étaient pas confinées ont été moins infectées que les personnes confinées.
Ces données basées sur des études massives permettent de réfléchir sur l’importance du confinement à domicile qui, en Espagne, n’a pas fait la preuve de son efficacité, alors que la fermeture des lieux de rassemblement collectifs (stades, salles de concert, lieux de culte…). pendant ces périodes épidémiques est pleine de bon sens.
Ceci rejoint les données que nous avons à l’IHU, où seulement 3,5% du personnel, pourtant au contact permanent des malades, présente des anticorps témoins d’une infection, diagnostiquée ou non.
Source : Estudio nacional de sero–epidemiologia de la infecction por SARS-COV-2 en Espana. Informe preliminar 13 de mayo de 2020.