A chaque composition d'un gouvernement, la question se pose de l’utilité ou non d’un ministre du commerce. Ceux qui le réclament ont de solides arguments. Ils mettent en avant les 3,6 millions d’emplois et expliquent que ce secteur d’activité pèse plus de 10% du PIB français. Et rappellent que la situation actuelle de post-pandémie justifie encore plus que jamais un poste à part entière pour relancer la machine commerciale et donc la consommation.
Pourtant, il existe aussi des raisons de trouver cette fonction superfétatoire. On peut commencer par remarquer que les derniers grands ministres du commerce s’appellent Jean-Pierre Raffarin (1995-97) ou Marylise Lebranchu […]